Tromperie sur le Nouveau Testament

Nombreuses sont les traductions françaises de la Bible en tous genres, mais rares sont les chrétiens qui savent ce qui se trame derrière cette apparente « abondance » de la Parole de Dieu.

« — Dans ma Bible, ces mots n'y sont pas.
— De quel verset parlez-vous? Chez moi ça saute du verset 12 au verset 14 !
— Ça alors ! Chez moi c'est écrit comme ça: « ...
— La note dit que ce passage n'apparait pas dans les plus anciens manuscrits.
— Tiens ! Il ne cite pas du tout ce verset comme moi. On doit surement avoir des versions différentes. »

Si ces réflexions vous sont familières, restez sur cette page.

Un Nouveau Testament et deux textes

Ce que j'expose ici concerne uniquement le Nouveau Testament. Le texte du Nouveau Testament en grec (sa langue d'écriture) nous est disponible aujourd'hui par 5 656 manuscrits, soit de sa totalité, soit d'un ou plusieurs livres ou même de fragments.

Ce qu'il faut savoir c'est qu'il existe deux types de textes représentés dans ces copies des originaux. L'un qui s'appelle le Texte reçu ou Texte byzantin et l'autre, le Texte critique ou Texte alexandrin. Ils ne sont pas du tout égaux en qualité, il y a même des différences importantes entre eux, et le choix d'une équipe de traducteurs d'opter pour l'un ou l'autre texte grec influe lourdement sur toute la version du Nouveau Testament qu'il produira.

Mais soyons concrets ! Intéressons-nous d'abord à l'histoire de la Bible, depuis son écriture jusqu'à nos jours.

Histoire du texte biblique

Pour cela, je vous invite à lire le petit livret La Parole que donna le Seigneur, disponible ici dans une page internet ou bien pour la version pdf.

Il aborde tant de l'histoire de l'Ancien que du Nouveau Testament. Pour notre sujet, seule la partie sur le Nouveau Testament est nécessaire, mais je vous encourage vivement à lire par ailleurs celle sur la transmission des originaux hébraïques de la Première Alliance.

Quelles différences cela représente-t-il?

Vous comprenez désormais que le Texte reçu est le type du texte grec que le Seigneur a préservé pour nous, et que le Texte critique est une tromperie colportée sur des assises pseudoscientifiques. Le Texte critique a amputé le Texte reçu de mots, d'expressions, de phrases et même de paragraphes pour un volume total équivalant à celui des deux épîtres de Pierre !

Je vous propose donc maintenant de « tester » votre Bible afin de découvrir quel texte grec se trouve traduit dans votre Nouveau Testament : le bon ou le mauvais. Les quelques exemples de différences que vous allez être amenés à découvrir sont significatifs !

Alors venez ici tester votre Bible !

Après avoir effectué ce test, vous comprenez certainement pourquoi je distribue la version de David Martin sur ce site-même. Comme vous l'avez lu, il existe d'autres Bibles, dont le Nouveau Testament a été traduit à partir du Texte reçu. Choisissez la vôtre, maintenant que vous êtes en mesure d'évaluer les différentes versions ! Sachez juste que la mention « traduit d'après les originaux grec », qui figure probablement en début de votre Bible, ne dit rien du choix du type de texte grec utilisé pour traduire le Nouveau Testament. Pour en être sûr, il faut la tester.

Autres ressources sur le sujet

La Bible authentique, un livre en lecture libre de Jean Leduc ;
— L'ensemble de cette page internet ;
Cette page qui parle de la Bible Ostervald, reprend les arguments d'authenticité du Texte reçu ;
Cette page recense les bibles selon leur fidélité ou non au Texte reçu. En tout état de cause, testez la Bible que vous voudrez acheter ! ;
— Présentation de la version de David Martin de 1744, qui indique comment l'acquérir ;
— Un comparateur de manuscrits pour visualiser et comparer les deux types du texte grec.

Quelle version est la meilleure ?

On me demande souvent : quelle version de la Bible est la meilleure ? Après cet exposé, on comprend que la question qui est plus urgente est : ton Nouveau Testament est-il traduit à partir du bon texte grec, à partir du Texte reçu ? Après avoir fait ce premier tri, le panel de traductions encore candidates se restreint fortement.

La question sur la qualité ou la fidélité de la traduction en français par rapport à l'énoncé de la phrase hébraïque ou grecque est pleinement justifiée. Or je lis peu, voire jamais, l'Ancien Testament dans une autre langue qu'en hébreu. Je ne connais à fond que l'hébreu (et pas le grec), mais si je prends la peine de traduire à mon tour l'Ancien Testament, c'est que je ne suis pas pleinement satisfait des versions que l'on a, ou bien mon amour pour le texte hébraïque me pousse peut-être à retourner encore et encore une idée de traduction dans ma tête, jusqu'à ce que j'aie le sentiment de m'être approché au plus près de l'énoncé orginal dans ma version.


Que le Seigneur vous bénisse spirituellement lorsque vous lisez sa bonne Parole !